19 AVR>22 JUIN

Du 19 avril au 22 juin 2024
En accès libre

Il est question d’eau qui s’évapore et de sol qui s’écroule. Il est question de ruines sur lesquelles on marche et d’yeux qui brûlent. Il est question de Sodome, de Gomorrhe et de Loth transformée en statue de sel. D’une ancienne décapole, d’une menace imminente et de l’Homme qui regarde. Il est question de désert à perte de vue.
Mouna Saboni
Disappearance est un projet réalisé le long de la route 65 en Jordanie, point central de la “Diagonale de la soif’’ qui s’étend de Tanger jusqu’en Chine. Un projet sur la disparition de l’eau, crise majeure de notre siècle que le monde va devoir affronter. Berceau de l’humanité, marqué par l’Histoire et les grandes religions monothéistes, un territoire qui conserve les traces du passage de l’humain depuis des millénaires.
Le projet de Mouna Saboni longe le mythique fleuve Jourdain, réduit aujourd’hui à une rivière polluée que l’on peut traverser en quelques enjambées. Il croise également la Mer Morte qui, inexorablement, disparaît, faisant s’écrouler le sol autour. La photographe explore un territoire où l’on dit que si rien n’est fait, il n’y aura plus d’eau dans une dizaine d’années.

 


Ce projet est lauréat de la Bourse Photographe de la Fondation JL Lagardère 2021.
Exposition coproduite avec le GRAPh-CMi (Carcassonne) et la Galerie Le Lieu (Lorient).
Elle est présentée en écho au festival J’agis pour ma planète (24 mai-2 juin 2024).

 


> Vernissage jeudi 18 avril à 18h30

> Visite commentée samedi 8 juin à 11h

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